La bougie de cire s’est éteinte, voici l’année du bois… et le jour de notre rendez-vous annuel pour celles et ceux qui sont encore abonnés à notre blog de mariage !
Il y a des années où un évènement occupe tout l’espace…
Parfois, c’est un mariage ; parfois, c’est une naissance ; et parfois, c’est un deuil.
Cette fin d’année 2021 aura été bien triste avec le décès de Mémère le 27 octobre.
Se réunir en famille lors de la veillée et préparer la cérémonie avec Alain nous aura permis de nous rappeler quelques-uns des merveilleux souvenirs qu’on a partagés avec elle, tout comme les photos et vidéos continueront à nous le permettre… (et j’espère pour Alice à se remémorer un peu plus tard combien elle et Mémère s’aimaient).
Mémère continue de nous accompagner au quotidien dans toutes ces activités que nous avions fait, que nous faisions ou que nous aurions pu faire ensemble : des repas, des sorties, des spectacles, ou simplement des petits gestes du quotidien comme manger un chocolat, partager un sourire ou se serrer dans les bras…
Rien n’effacera jamais l’indicible tristesse de son départ. Heureusement, des centaines de petits souvenirs joyeux ont continué d’éclairer notre année et s’ajouter à nos vies, petites bougies souvent allumées par notre petite Alice : ses premières phrases, nos promenades, ses dessins, ses sourires, expressions, mimiques, ses jeux avec nous, Nonna, Papy Ghyslain ; Mamie, Papy ou Frédéric ; Clémence et Jérémy ; Rachel, Arthur, Léa, et tous ceux qui viennent parfois jouer avec elle… Et puis parfois, comme avant-hier, c’est un fou-rire sur une pizzaoïlo qui n’arrive pas à enfourner le monstre qu’elle a créé, ou simplement un livre drôle…
A côté de cette tristesse et de ces moments de bonheur, il y a le reste : le réchauffement climatique, la guerre, la pandémie, l’Administration — la routine, quoi… les 4 nouveaux Cavaliers de l’Apocalypse.
Concernant le réchauffement climatique et la guerre, notre investissement personnel n’a pas été très conséquent et ne mérite pas plus que ces deux lignes.
Sur la pandémie, Michaël a continué de militer pour les gestes barrières, et a répété les mêmes éléments simples pendant 2 ans quand il était interviewé : mettez des masques en lieux clos, aérez, surtout s’il y a plein de cas (définissez des seuils pour dire qu’il y a plein de cas et reprendre des gestes barrières, bref ayez une stratégie claire et connue). Un virus, on peut comprendre son mode de fonctionnement pour lutter efficacement contre lui.
Mais pour l’Administration… ça a été plus compliqué.
L’Administration, on croit à peu près la comprendre, et puis un jour on est amené à faire un devis pour une clôture de terrain (3 août 2020). C’est comme ça que Mathilde s’est retrouvée dans l’engrenage infernal, à rédiger une déclaration préalable de travaux, lue et analysée par un fin connaisseur du passionnant Code de l’Urbanisme ; puis à fournir les pièces manquantes, ainsi que les pièces manquantes à la liste des pièces manquantes (en 6 exemplaires). Après quelques échanges épistolaires courtois mais sans plus, en recommandés avec accusés de réception de la part de l’Administration, la troisième version du projet a permis d’obtenir un accord… Convoqués par l’Administration sur ce sujet, les Architectes des Bâtiments de France ont répondu que 1/ ça serait sûrement moche, 2/ il n’y avait pas besoin de les convoquer. Ainsi, 2 métrages et 16 mois après avoir initié le projet, nous avons enfin pu profiter de notre clôture fin 2021. Finalement, ça n’est pas moche.
Non repus de ce combat contre l’Administration, nous avons décidé de l’affronter une deuxième fois au printemps 2022, pour demander le droit de faire l’instruction en famille pour Alice, pour sa petite section de maternelle. Evidemment, pour la première fois dans l’Histoire de France, depuis mars 2022, il faut désormais monter un dossier conséquent pour expliquer nos motivations et détailler notre « projet éducatif » avec les activités et le rythme prévu sur l’année scolaire, le tout soumis à validation du directeur académique des services de l’éducation nationale puis à contrôle régulier dans l’année… Il ne s’agit plus d’une simple formalité : par exemple, dans certaines académies, des enseignants se seraient vus refuser la possibilité de faire l’instruction en famille par l’Administration.
Par chance, ça a été accepté pour notre part. Un des arguments que nous avons fait valoir est que Mathilde serait disponible… puisqu’elle est enceinte et accouche (théoriquement) le 5 septembre ! (SURPRISE… pour ceux qui ignoraient !) Après son congé maternité, elle prendra un congé parental qui couvrira l’année scolaire d’Alice.
Vous l’avez compris, ce n’est donc pas cette année que nous repartirons randonner (l’autre site reste en jachère !)… mais il y a de quoi faire dans le coin pour Alice et nous : les jeux de la maison, chez Nonna (qui lui a tricoté un très joli âne comme la comptine, avec tous les accessoires !), chez Mamie, les toboggans, les balançoires, les jeux de la mairie, les jeux de la plage, la plage, la piscine, les (terrasses, COVID oblige) de restaurants… Pendant notre semaine de vacances du 2 au 10 juillet, nous avons aussi (re)visité Nausicaä avec Alice, Bal Parc (elle a adoré), fait une sortie en mer jusqu’à Pointe aux Oies sur la Florelle… et mangé à la Matelote le 9 (du coup aujourd’hui, pour la journée que Michaël a prise, nous avons mangé au Sable Rouge, sur la digue… après les jeux de la plage !)
Et puis, à la maison, nous pouvons aussi trouver des activités seul, à deux, à trois ou (bientôt) à 4, par exemple parmi nos cadeaux de noces de bois : un jeu de société (Mikado, 4 en ligne… en bois évidemment !), ou des origamis pour aborder déjà les programmes de moyenne/grande section (… plier du papier, c’est plier du bois quelque part). D’autres cadeaux devraient encore suivre pour nous occuper 😉 Nonna et Papy nous ont notamment pris une sculpture en bois qui s’enlace…
Et le bois nous rapproche aussi de notre mariage, avec nos décorations florales à l’église ou dans la salle, les innombrables fleurs que nous avons reçues, ou encore le coffre de bois fabriqué par Ghyslain pour recevoir les cartes des invités !
Allez, il faut encore que nous réfléchissions au prénom du futur bébé… à l’année prochaine ! D’ici là, qu’une bonne étoile veille sur vous.